Catherine Pozzi (1882-1934)
Prématurément sans père, sans mari et atteinte de la tuberculose, elle passe son baccalauréat à 37 ans. Divorcée, elle a une correspondance fertile et une longue liaison avec Paul Valéry (déjà marié). Un seul poème fut publié de son vivant (1929), suivi d’autres après son décès, grâce à l’attention notamment, de Jean Paulhan (NRF) et André Gide. Rare femme au catalogue « Poésie » de Gallimard, discipline pourtant autorisée aux femmes de tout temps.
« Je me cherche dans l’inconnu / Un nom libre de la mémoire. »
« Le bonheur vit, jusqu’à l’instant de voir / Par-dessus la haie, outre la barrière. »