Sapphô (-630) 

On possède peu de données sûres concernant Sapphô. Même si plus de 100 auteurs anciens l’ont citée ou ont parlé d’elle, un seul poème nous est parvenu dans son intégralité : l’Hymne à Aphrodite. Débauche ? Homosexualité ? Hétérosexualité ? L’enseignement de Sapphô au thiase était une véritable initiation à la liberté pour jeunes filles, qui dans la société de l’époque n’étaient pas citoyennes, juste épouse, procréatrice et gardienne des intérieurs.

« Car ma langue outrée toute force perdit,
Un subtil feu prompt me courut tout partout
Vint ravir mes sens : je ne vois du tout plus
Même je n’oy plus. » (Traduit par J.A. de Baïf, 1555)