Gaspara Stampa (1523-1554)
Au décès du père, la famille s’installe à Venise. Elle vit parmi les cercles cultivés, les « ridotti » (salons), cependant l’opinion des vénitiens était très sévère envers les femmes vivant de façon indépendante. À la courtisane commençante s’est substituée l’amante d’un comte. « Rime d’amore » est son journal sur 5 ans de passion, publié 6 mois après sa mort. Venise était l’un des plus grands centres d’imprimerie à l’époque. Rare femme au catalogue « Poésie » de Gallimard, discipline pourtant autorisée aux femmes de tout temps.
« Mes pleurs cesseront-ils quelquefois de mouiller / ce sein, qui peine tant à retenir mon âme… »